Un autre paradoxe...
Quant à parler de l'Avenue des Combattants, nous commencerons par un de ses points névralgiques, la traversée de la route régionale à hauteur des établissements scolaires.
Certes, les lieux semblent actuellement sécurisés, mais même cela ne fut pas sans mal.
L'auteur de ces lignes s'en souvient encore, pour avoir lui-même rédigé au début de ce millénaire, au nom de l'association des parents de l'école communale de BOUSVAL, la lettre aux autorités locales qui demandait que soit pourvu d'un éclairage public le passage pour piétons situé directement devant son emplacement.
Depuis lors, les choses ont heureusement bien évolué.
Car même si cette amélioration sensible n'allait être mise en œuvre qu'après plusieurs années, l'endroit aura par la suite aussi été considérablement renforcé par l'adjonction de tout un réseau de barrières aux couleurs vives destinées à (et ayant pour effet de) canaliser le flux des usagers provenant de cette école, ou s'y rendant, soit de par l'activité scolaire proprement dite, soit en raison de l'organisation fréquente de festivités et autres manifestations publiques.
Toutefois, même au risque d'être traité d'esprit chagrin, on peut constater que la seule mesure contraignante qui ait été adoptée à cet endroit ne s'adresse qu'aux usagers faibles, qu'il convient manifestement de discipliner, tandis qu'à l'inverse, aucun dispositif de la même nature obligatoire n'a été instauré à l'égard des automobilistes et tous autres conducteurs en vue de maîtriser leurs éventuels débordements.
Ce qui revient à soumettre la sécurité des uns à la seule bonne volonté des autres.
Autrement dit, à leur seul bon vouloir...
(à suivre)