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De surprise en surprise…
Les lecteurs s’en souviendront, nous nous étions récemment aperçus - d’une manière assez fortuite, faut-il encore le souligner - que dans le but d’illustrer un aménagement potentiel d’« effet de porte » tel qu’il pouvait être « envisagé » à l’entrée de notre avenue des Combattants, le PLAN COMMUNAL DE MOBILITE présenté par la COMMUNE DE GENAPPE avait paradoxalement pris pour exemple la commune namuroise de SOMME-LEUZE.
Pour rappel, cette même entité s’illustre en sens diamétralement opposé, dans sa résolution à ne pas s’en contenter, de ces éléments physiques, par le fait (déjà acquis) d’avoir installé de nombreux radars fixes répressifs à même la traversée de tous les villages qui la composent, ce qui atteste de sa réelle détermination à résoudre le problème universel de la vitesse.
Nous nous sommes dès lors attachés à poursuivre nos investigations sur le thème de ces radars de verbalisation, en vue de vérifier s’il n’y avait pas d’autres (r)enseignements intéressants à glaner sur le sujet.
Prochainement, nous aurons l’occasion d’approfondir un peu plus avant cette question, mais notre première découverte sur le Net nous amène à des constatations plutôt étonnantes.
Tout le monde s’accordera pour convenir que l’efficacité préventive des radars répressifs dans la lutte contre le phénomène de la vitesse réside moins dans la sanction occasionnelle et a posteriori des infractions, que dans la crainte permanente générée chez les automobilistes d’avoir à y faire face, une telle épée de Damocles étant matérialisée par la présence de boitiers dont il est impossible de s’assurer au préalable s’ils sont ou non équipés de l’appareillage correspondant.
A cette occasion nous semble-t-il intéressant d’émettre deux remarques qui n’engagent que nous.
D’une part, nous estimons ne pas pouvoir souscrire à cette réaction communément exprimée, qui consiste à affirmer haut et fort que les radars routiers ne seraient que des manières détournées de « faire de l’argent » au détriment des conducteurs.
Nous ne doutons en effet pas du tout de la volonté réelle des autorités compétentes en la matière de pacifier autant que faire ce peut certains lieux précis, des endroits ou tronçons qui sont objectivement répertoriés dans les statistiques pour être particulièrement « accidentogènes ».
Dans notre chef, aucun procès d’intention donc !
D’autre part, nous pensons que l’avantage intrinsèque d’un réseau complet de radars fixes qui sont répartis dans certaines entités communales réside dans le fait que la perception d’un risque de se faire flasher en excès de vitesse est accentuée par leur simple présence à intervalles réguliers, et qu'elle est effective à hauteur de chaque radar indépendamment du fait qu’il soit ou non pourvu d’un équipement photographique en service.
Partant de ce postulat, et sous réserve de l'efficacité indéniable d'aménagements physiques des voiries elles-mêmes, nous considérons que seuls ces poteaux de radars fixes sont de nature à promouvoir sur le terrain une réduction perceptible et durable des vitesses, bien au-delà en tout cas du risque par nature fort diffus, irrégulier et non objectivable de la présence potentielle d’un radar mobile.
Pour ce qui concerne la traversée de BOUSVAL, et quand bien même les autorités de police affirmeraient-elles leur intention d'organiser encore régulièrement des campagnes de contrôles de vitesse sur place, l’absence d’objectivation d’une telle menace nous semble clairement insuffisante pour modifier les comportements.
Pire.
Quelle n’aura pas été notre surprise de nous apercevoir qu’un site Internet répertoriait tous les radars fixes existants dans le pays, par régions, et tout en allant jusqu'à préciser leur emplacement exact.
Toutefois, l'étonnement ne venait pas tellement de l'existence même d'un tel "service", mais du fait que dans le Brabant Wallon, de nombreux localités - hors zone de Police NIVELLES-GENAPPE ! - disposent de radars répressifs, alors que notre village se distingue d’une manière plus que flagrante sur cette même liste par la mention (authentique !) que vous trouverez ci-dessous.
Automobilistes, n’ayez crainte...
Vous risquez certes de vous faire « flasher » un peu partourt, en beaucoup d’endroits dans notre belle province, mais en ce qui concerne l’avenue des Combattants, c’est officiel.
Vous pouvez même franchement y aller !
Car à BOUSVAL, le radar « n’existe pas »…