Si l’affaire n’était pas à ce point désolante, voire triste à pleurer...
Comme il fallait si attendre, et sans la moindre surprise donc, les autorités communales de GENAPPE auront poursuivi leur procédure visant à exécuter contre vents et marées leur intention d'implanter une crèche flambant neuve sur le terrain agricole situé au sommet de la rue Point du Jour.
Que l'emplacement soit directement contigu au cimetière du village est d'ailleurs la seule justification que nous pouvons invoquer pour notre présent titre, au risque d'être accusés d’avoir sombré dans le mauvais goût en cédant à ce jeu de mots trop facile.
Mais au moins notre choix contestable sera-t-il sans conséquence pour autrui, si ce n'est de choquer quelques lecteurs.
Car on ne peut guère en dire autant du projet soutenu mordicus par nos instances publiques locales !
Ce, nonobstant les sérieuses critiques que pourrait lui adresser toute personne intéressée par le sujet, pour peu qu'elle ait pris la peine d'examiner la chose de plus près.
Entendons-nous bien...
Nulle intention de notre part de contester les qualités intrinsèques que ne manquera pas, nous en sommes sincèrement convaincus, de présenter une telle infrastructure,
Nous ne doutons pas le moins du monde que l'épreuve qui sera prochainement présentée sera constituée d'un bâtiment dont les techniques de construction, l'agencement des locaux et la qualité des matériaux auront été soigneusement élaborés en fonction d'un seul objectif : maximiser le bien-être des enfants en bas-âge qui y seront accueillis aussi bien que celui du personnel encadrant.
Toutefois, nous ne pouvons nous empêcher d'être interpellés par un extrait de présentation du projet en gestation, selon lequel « l’implantation constitue le point de départ de la réflexion ».
Et c'est bien là que le bât blesse.
Ainsi que nous nous étions déjà évertués à le démontrer, installer une crèche au Point du Jour relève d'un défaut flagrant de considération - voire d'une négation pure et simple - de toutes les règles élémentaires de prudence (le fameux « principe de précaution »,vous connaissez ?) qui devraient s'imposer à tous dans ce domaine, monde politique compris, à savoir la santé des générations futures.
Au contraire, en matière de choix d'un environnement favorable, la crèche de Bousval semble même être le catalogue de ce qu’il ne faut pas faire, jusqu'au point pour nous de dire que nos responsables (le mot n'est pas du tout choisi au hasard, mais nous y reviendrons !) communaux sont dans l'erreur et auraient plutôt...
Faux sur toute la ligne.
(à suivre)