Simple question de point de vue...
« Les minis-pousses » : tel est le nom donné au projet de crèche à BOUSVAL.
Outre que le jeu de mots n’a pas grand chose d'original - car maintes fois utilisé pour des crèches belges ou françaises -, nous présumons sans grand risque de nous tromper qu'il fait allusion à la croissance d’une jeune plante.
Notons toutefois qu’à WATERLOO et dans d’autres localités, ils ont opté pour la variante des « pouces », dont la justification, autre, semble d’ailleurs tout aussi crédible.
Bien que nous ne souscrivions pas trop à l’idée de comparer des enfants à des plantes, nous poursuivrons dans ce registre, en rappelant le principe fondamental, que tout jardinier en herbe * vous confirmera, à savoir que le b.a.-ba de cette activité est le choix du terrain grâce auquel leur développement s’effectuera d’une manière optimale.
Autrement dit, « normalement », dans les meilleures conditions possibles, entre autres sans faire courir à nos protégés des risques inconsidérés au regard des connaissances que nous avons dans ce domaine.
On ne plante pas n’importe quoi n'importe où !
Mais encore faut-il souligner que pour des végétaux, on ne parlera jamais que d'une croissance physique et non d'un développement intellectuel.
Comment comprendre alors que nos autorités politiques (mandataires élus notamment pour veiller à notre sécurité), ceux-là même qui n’ont de cesse de nous rappeler - notre Bourgmestre en tête -, que l’entité de GENAPPE est « la commune la plus étendue du Brabant Wallon » (« 400 km de voirie à entretenir », vous vous souvenez ?**), prennent le risque d'installer leur plus grosse offre d’accueil de la Petite Enfance à moins de 150 mètres d'une voie rapide, à très forte densité de circulation, connue sous le nom bucolique de « RN25 » ?
Quel paradoxe, pour une entité dont la vocation rurale est fréquemment déclarée...
Entre 35.000 à 40.000 véhicules par jour ouvrable, chiffre qui ne risque évidemment jamais de faiblir dans les prochaines décennies, et un charroi dont une proportion extrêmement significative est constituée de poids lourds à forts taux de pollutions toutes catégories !
Déjà, une des premières observations, qui saute aux... oreilles, est le vacarme, assourdissant au fur et à mesure où vous vous en approchez (à pied s’entend).
Comment dès lors prétendre pouvoir éviter de soumettre en permanence tant le personnel que les enfants à un niveau sonore élevé, supérieur à celui constaté en moyenne dans l'agglomération bruxelloise : 65 décibels selon la carte officielle établie par la REGION WALLONNE !
N'empêche, un simple « talus » suffira, affirme notre Bourgmestre avec une force de conviction qui l'honore, en refusant toute étude préalable.
(à suivre)
* décidément, on n’en sort pas...
** d’où cette question angoissante : mais comment diable font toutes les autres communes wallonnes, notamment celles qui sont situées dans les Ardennes (donc soumises à des conditions climatiques autrement plus rigoureuses) ???