A moins que ?
Voilà qui serait bien une ouverture aussi inattendue qu’inespérée !
En cette période de rentrée quasiment accomplie, qui serait plutôt généralement celle des mauvaises nouvelles et autres avalanches de factures en tous genres, l’information avait de quoi nous surprendre, sinon nous ravir même.
Une évolution radicale...
Evidemment, le contexte s’y prêtait, car il n’y avait rien d’anormal à ce que les médias se soient intéressés d’un peu plus près, actualité oblige, à l’environnement du milieu scolaire.
Pour preuves, d’une part, cette étude selon laquelle les abords des établissements dont question subissent les aléas de la pollution automobile*, sujet sur lequel nous reviendrons à propos d’une autre problématique bousvalienne.
D’autre part, les échos qui furent donnés - plus récemment encore - aux dangers de la circulation routière à proximité de ces mêmes infrastructures**.
L’information était intéressante : contrairement à de vagues affirmations officielles et récurrentes selon lesquelles des contrôles de vitesse sont régulièrement effectués dans la traversée de BOUSVAL (le problème selon notre point de vue étant qu’ils sont suffisamment sporadiques pour que la perception par les conducteurs d’un risque d’être « flashés » soit tellement ténue qu’ils n’en tiennent habituellement aucun compte, ou presque), les autorités semblent avoir décidé cette fois de marquer le coup, ou plutôt d'en frapper un grand, en pratiquant une campagne ponctuelle de contrôles à hauteur des écoles.
Au cœur même de la limitation stricte à 30 km/heure.
De l’article de presse, il ressort que quelques contrevenants vont être sanctionnés pour avoir été pris en flagrant délit de « vitesse inadaptée », la chose n’étant par ailleurs pas propre à notre village puisqu’une quantité double aurait fait l’objet du même constat à WAYS.
« Avenue des Combattants » dans le premier cas, « Grand-Route » dans le second, le fait est que nous avons affaire à des axes routiers à forte densité de circulation, autant qu’à des traversées de village quasiment rectilignes, avec les... dérapages que l’on connait.
Mais au-delà de cette nouvelle qui ne manquera pas de satisfaire les parents autant que de contrarier les usagers contrôlés, nous ne pouvions qu'être agréablement surpris par la fin de l'article dont question, qui précisait que les autorités compétentes étaient suffisamment préoccupées par le problème pour annoncer - pour peu du moins que le compte-rendu journalistique soit exact ! - que « des financements seront demandés rapidement pour pouvoir installer des radars répressifs dans ces endroits ».
Quelle aubaine, pour nous qui étions depuis longtemps ardemment convaincus de la chose.
A savoir que la présence permanente de radars de contrôle fixes serait la plus efficace des manières de réguler la vitesse en amenant - comprendre : en forçant - les usagers de tous bords à ralentir; nonobstant tous les aménagements routiers potentiels, dont on commence d'ailleurs de plus en plus à craindre qu'ils ne viennent que très tardivement et dans des proportions infinitésimales.
Trop peu et très tard...
(à suivre)
* RTBF François LOUIS « Les écoles sont exposées à la pollution automobile », publié le lundi 12 septembre 2016
** LA DERNIÈRE HEURE V.F. « GENAPPE : une pluie de PV devant les écoles », publié le jeudi 15 septembre 2016