Et même beaucoup plus près de nous...
Nous avons récemment publié l’annonce d’une pétition de sécurité actuellement en cours dans le village de MALONNE, qui tendrait à monter que nous ne sommes pas seuls dans ce dur combat.
Notre attention aura également été attirée sur les échanges qui viennent d’avoir lieu quant à des plaintes récurrentes de sensations de danger subies en diverses occasions dans l’entité de GENAPPE suite à la vitesse excessive de certains usagers*.
Ce qui nous fait revenir avec d’autant plus d’insistance sur ces améliorations qui pourraient être apportées dans le centre des villages, nonobstant des aménagements physiques complémentaires autant qu’indispensables, à savoir un réseau de radars fixes à caractère répressif.
L’avantage d’une présence visible et permanente de systèmes de contrôle qui seraient installés est - serait - que l’effet obtenu sur le ralentissement s’avère dans tous les cas aussi immédiat qu’efficace sur le long terme.
Pour tous les conducteurs et quel que soit leur type de véhicule, la perspective d’être flashé - contrairement aux campagnes épisodiques et plutôt confidentielles - est alors bien réelle car particulièrement tangible, incarnée par un simple boitier, même - SURTOUT - lorsqu’il est impossible de déterminer si ce dernier est ou non porteur d’un appareil permettant le contrôle des vitesses.
Ne connaissant pas les données techniques, financières et opérationnelles de ce type d’équipement, nous ne pouvons évidemment pas faire la part des choses entre les options d’un « flashage » continu par des radars fonctionnant en permanence, par exemple à hauteur d’un carrefour avec feu tricolore (ce qui permettrait de réguler à la fois la vitesse et l’éventuel franchissement « au rouge »), et la potentialité incarnée par d’autres, qui seraient érigés sur poteaux tout au bord de la voirie et équipés d’un dispositif d’une manière plus aléatoire, dans le cadre d’une « tournante ».
Toutefois, il suffit d’observer le comportement des usagers (ou notre propre habitude personnelle) face à ces radars fixes, quel qu’en soit le type, pour se persuader que l’effet escompté serait instantané, et qu’il pourrait être vérifié en permanence, de jour comme de nuit, pendant ou hors les vacances scolaires.
Fidèles à notre principe citoyen de non-ingérence quant au choix souverain par les autorités communales et policières des moyens techniques auxquels elles décideraient d’avoir recours, nous ne pouvons donc qu’espérer un changement radical des nôtres, qui voyaient jusqu’à présent l’option des radars permanents de contrôle seulement comme une hypothèse contraignante, à la fois en termes d’effectifs supplémentaires et de surcroit d’un suivi judiciaire à apporter aux constats qui viendrait à être effectués.
N’oublions donc pas que nous disposons d’un « Collège de Police » où, parmi d’autres, siègent le Bourgmestre de GENAPPE et le Chef de corps de la Zone, qui représente le lieu dans lequel sont définies les priorités des actions de notre corps de police (« Plan zonal de sécurité »).
Sans compter qu’il existe également un « Conseil de Police » où des délégués de notre Conseil Communal peuvent évoquer des problèmes de sécurité routière, suggérer des initiatives et demander des explications sur ce qui a été fait ou sera fait dans le futur.
La question de radars fixes à fonction répressive dans la ZONE DE POLICE NIVELLE-GENAPPE sera-t-elle prochainement (aurait-elle déjà été) enfin mise à l’ordre du jour ?
Du « Conseil de Police » ?
Du « Collège de Police » ?
Pour l’heure, nul ne le sait.
Et c'est bien dommage...
* sur le site « Tu es un vrai chenapan »