Offerte par le Bourgmestre de GENAPPE...
Pour peu que vous n'ayez pas vous-même été directement concernés par la vague de verbalisations qui vient de s'abattre sur plusieurs endroits « sensibles » de l'entité, vous aurez au moins pu apprendre la nouvelle par son Journal Officiel.
Elle y aura fait l'objet d'un article, mais nous lui avions également consacré un des nôtres dès le début du mois de septembre, auquel nous vous renvoyons ci-dessous : une opération de contrôle a été récemment menée aux abords des écoles, avec pour objectif de sanctionner les usagers coupables de vitesse excessive.
Et avec des résultats inquiétants, de plusieurs dizaines d'entre eux pris en infraction sur ce point précis.
Traversée de BOUSVAL : l'immobilisme le plus complet (3) ! - BOUSVAL-PLAGE
A moins que ? Voilà qui serait bien une ouverture aussi inattendue qu'inespérée ! En cette période de rentrée quasiment accomplie, qui serait plutôt généralement celle des mauvaises nouvell...
http://www.bousval-plage.be/2016/09/traversee-de-bousval-l-immobilisme-le-plus-complet-3.html
On pourrait toutefois s'étonner, de cette crise soudaine de « flashage », plutôt subite et improvisée - ou plus exactement, effectuée à l’improviste - de nature à surprendre les conducteurs(trices) qui auront eu la simple malchance d’être « au mauvais endroit au mauvais moment », dans ce qui est un problème de comportement général.
Comprendre : malheureusement généralisé.
Mais que ce soit encore parfaitement clair : nulle intention de notre part de contester la nécessité absolue d’une politique de répression crédible, la seule qui soit de nature à infléchir efficacement et durablement les comportements des usagers, simples distraits autant que (surtout) habitués des excès de vitesse.
Mais la moindre des choses serait dans ce cas que les autorités compétentes en la matière se montrent elles-mêmes totalement irréprochables, dans leurs agissements ponctuels autant que dans la cohérence générale de la signalisation routière en place.
Dans le premier cas, comment donc interpréter le fait que le véhicule banalisé ayant procédé au contrôle devant l’école communale de BOUSVAL en septembre dernier ait (selon les informations qui nous sont parvenues) opéré à même le trottoir*, ce qui est en contradiction avec les règles de base du stationnement que ces autorités entendent faire respecter par tout un chacun ?
Code de la Route : « Article 24. Interdiction de l'arrêt et du stationnement.
Il est interdit de mettre un véhicule à l'arrêt ou en stationnement à tout endroit où il est manifestement susceptible de constituer un danger pour les autres usagers de la route ou de les gêner sans nécessité, notamment:
1° (...) sur les trottoirs et, dans les agglomérations, sur les accotements en saillie, sauf réglementation locale »
Pire.
Comment ne pas s’étonner de cette situation surréaliste plus ancienne, dont le témoignage nous avait été transmis par un lecteur peu après la création de ce site, d’une voiture banalisée appartenant à la ZONE DE POLICE NIVELLES-GENAPPE, installée pour un contrôle de vitesse sur... un emplacement d’arrêt des transports publics !
Par correction, nous en avons masqué la plaque minéralogique, bien que cette information soit aisément accessible sur le Net.
Dans le même ordre d’idées, s’agissant de la VILLE DE GENAPPE cette fois, comment peut-elle faire sanctionner les automobilistes pour ne pas avoir respecté scrupuleusement le « 30 à l’heure », tout en n’ayant pas elle-même veillé à ce que la signalisation en la matière soit réglementaire et en parfait état de fonctionnement ?
Or, nous devons bien constater qu’il existe des panneaux lumineux LED à BOUSVAL, sur l'avenue des Combattants, supposés annoncer une telle limitation de vitesse, tant avant l’école Saint-Marie qu’à l’approche de l’établissement scolaire communal, mais que ces feux sont curieusement hors service depuis plusieurs mois...
Une panne occasionnelle d’un de ces appareils reste bien entendu toujours possible et vraisemblable, mais que les deux soient demeurés en permanence « muets » a pour conséquence que les automobilistes n'aient pas eu leur attention particulière attirée sur la spécificité des lieux.
A moins d’imaginer que la VILLE DE GENAPPE n’ait pas acquitté sa facture d’électricité, nous devons bien constater qu’elle était - et reste toujours à l’heure actuelle - en défaut de répondre à ses propres obligations de sécurité publique, pour ne pas avoir veillé à ce que de tels appareils de signalisation soient pleinement opérationnels dès le début du mois de septembre !
Mais la rentrée scolaire n’était sans doute pas prévisible...
(à suivre)
* dissimulé derrière une grande poubelle, à hauteur de la boite aux lettres (mais on peut bien entendu discuter sur la notion de "stationnement" dans ce cas précis)