Pas du tout la seule...
Passé cette première surprise, j'allais m'apercevoir que dans des états de conservation très variés, d'autres briques anciennes portaient des caractéristiques semblables.
L'incontestable empreinte d'une main.
Là également, les résultats des tests s'avéraient plus que concluants.
Mais à part le côté fort anecdotique de la chose, cette découverte m'amena à m'interroger sur les conditions dans lesquelles étaient réalisées ces briques, sachant que leur fabrication n'avait à l'évidence rien d'industriel.
Selon quelques informations convergentes mais non confirmées, une exploitation d'argile aurait bien été située quelque part dans la rue du Château à BOUSVAL, sans toutefois qu'elle ne me semble - sauf erreur - mentionnée, ni dans le célèbre « Si Bousval m'était conté » de Georges DELTOUR (1956), ni dans « La géographie et l'Histoire des Communes Belges » de TARLIER et WAUTERS (1872).
Et même à supposer qu'elle ait existé, rien ne permet évidemment d'affirmer que les briques dont question proviendraient d'une telle briqueterie, la seule donnée à peu près sûre étant que les maisons dans lesquelles elles furent récemment prélevées (dont celle de votre serviteur) furent à l'origine construites d'un seul tenant et étaient connues dans le voisinage, au début du siècle passé, comme la « maison basse », située juste avant la ferme.
Quoi qu'il en soit, ce qui m'aura définitivement dissuadé de les « recycler » dans de nouveaux travaux de restauration fut l'attachement un peu futile à leur petite histoire.
D'autant que les suivantes étaient aussi amusantes.
Avec des traces encore plus surprenantes.
Selon toute vraisemblance, des empreintes de pattes de chat, bien que je n'ai pas tenté de mettre les miens à contribution pour vérifier l'hypothèse.
Et qui n'étaient pas non plus les seules.
Traces d'un autre temps...