Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Ce blog est destiné à servir de support à des actions et des échanges relatifs à l'insécurité routière et aux nuisances sonores liées au trafic dans l'entité du village de BOUSVAL (BRABANT WALLON)

quadrature en cercles (comment tourner bruyamment en rond).

Un peu d'archéologie (1)...

Publié le 20 Octobre 2014 par dominique VANESPEN dans QUADRATURE EN CERCLES (comment tourner bruyamment en rond).

Un peu d'archéologie (1)...

Cet article aurait tout aussi bien pu s’intituler « C’est arrivé près de chez vous ».

Cela s’annonçait pourtant comme une belle promenade, une des nombreuses que vous pouvez faire dans la localité. Le temps était propice, incroyablement doux, dans un milieu de journée qui allait s’annoncer comme le point culminant d’un redoux d’arrière-saison tel qu’on n’osait même plus l’espérer.

Une ballade à thème, didactique, puisque notre guide était un professionnel de la géologie.

Le but de l’activité du jour était d’examiner des affleurements de roches et de sable, mais cela eût pu être une « promenade champignons » ou une simple ballade de santé.

Cela avait débuté dans une atmosphère bon enfant, par une explication préalable dispensée dans le porche de l’église.

Un sujet très pointu : difficile évidemment de résumer quelques centaines de millions d’années en quelques explications pourtant agrémentées de force graphiques !

Puis la petite troupe avait emprunté le tout fringant Ravel pour remonter à mi-hauteur du sentier de la Roche.

Une douzaine de personnes dans ce chemin encaissé, pentu et exigu, où la progression est rendue malaisée par les pierres et une profonde ravine.

Une nouvelle halte devant la roche verdâtre puis, tout à coup, les vrombissements en arrière.

Quatre gros quads surgissent et entament la montée.

Le premier d’entre eux arrive à hauteur des promeneurs : un court échange, histoire de leur faire comprendre que nous sommes en milieu forestier et qu’ils ne sont pas les bienvenus.

Le conducteur s’énerve très vite, hurle pour qu’on lui cède le passage et devant le refus unanime, il met brutalement les gaz. Dans le vrombissement du véhicule typique de ces grands amoureux de la Nature, il passe en trombe, les piétons surpris ayant juste le temps de s’écarter et de se mettre à l’abri de part et d’autre du chemin.

Outrée, la douzaine de promeneurs se regroupe et bloque à nouveau le passage aux trois quads restants, ceux qui entendent poursuivre la montée.

Nouveaux échanges verbaux, le premier conducteur avec un enfant en bas âge tente une explication foireuse, mais la décision est prise : on téléphone illico aux Urgences. "Ils" ont compris et entament laborieusement leur manœuvre de marche arrière pour effectuer un demi-tour et disparaître finalement au bas du sentier.

La promenade reprend mais pour une très courte durée : le premier quad, celui qui avait forcé le passage, réapparaît sur la hauteur et revient rapidement devant la petite troupe.

Pas question de le laisser passer.

Le conducteur du quad s’énerve à nouveau et recommence à hurler, proférant des menaces contre un des membres, celui qui est directement devant son véhicule.

« Bouge toi ! Bouge-toi de là. Bouge-toi parce que je t’écrase ! »

Il avance et le piéton finit par tomber en arrière, immobilisé, coincé presque sous la machine : « Mon pied est en dessous »

Le conducteur du quad continue à hurler : « Je m’en fous ».

Le piéton : « Je ne sais pas : j’ai mes pieds en dessous ».

L’autre : « Dépêche-toi parce que je t’écrase. Tu ne seras pas le premier, tu ne seras pas le dernier ! »

Il se lève sur son quad et empoigne par la veste l’un des autres promeneurs, le menaçant de lui porter des coups.

Tout le monde se mobilise.

On en profite pour extraire l’infortuné piéton et devant la tournure dangereuse qu’ont pris les événements, on crie au quadeur de dégager, ce qu’il s’empresse de faire dans un grand vrombissement de son gros et viril engin couvert de boue.

Cela s’est passé par un joli dimanche ensoleillé d’arrière-saison, propice aux promenades, le 12 octobre dernier.

Dans un calme sentier de BOUSVAL.

Près de chez vous...

Texte : D VANESPEN

Paru dans le "Bousvalien" du mois de novembre 2008

Photos CW

Photos CW

commentaires

Quoi de neuf à BOUSVAL ?

Publié le 11 Octobre 2014 par dominique VANESPEN dans QUADRATURE EN CERCLES (comment tourner bruyamment en rond).

Pour celles et ceux qui se seraient à juste titre interrogé(e)s sur la raison mystérieuse, voire la signification du nom que porte ce blog pourtant consacré à la sécurité routière dans notre village, c’est le moment de lire ces lignes !

L’explication n’est pas simple.

Voire même un peu alambiquée…

Peut-être le rédacteur de cet article - et créateur du blog, tiens, quelle coïncidence - est-il le seul dans le cas, mais il peut lui arriver, lorsqu’il rentre chez lui après une rude journée de travail ou au terme d’un long trajet en voiture, d’arrêter celle-ci et d’en couper enfin le moteur en s’exclamant occasionnellement « Bousval-Plage ».

Si l’origine de cette curieuse coutume remonte à des temps lointains que ma mémoire est incapable de situer, le ton emprunté est toujours celui d’un imaginaire conducteur de transport public qui viendrait annoncer à ses passagers qu’ils ont atteint le terminus.

Qu’ils sont arrivés à destination.

Façon de parler, pourrait-on dire, chacun étant libre d’interpréter cette formule dans le sens qui lui convient.

Contrairement à ce que l’on pourrait penser de prime abord, le choix de ce titre n’a donc strictement rien à voir avec le fait que sont organisées de temps à autre dans notre localité des joutes de « beach-volley », non sans l’impressionnant étalement de quelques tonnes de sable.

Rien à voir !

Mais alors, « pourquoi Bousval-Plage ? », me demanderont les courageux lecteurs qui auront poussé leur curiosité jusqu’ici.

Pour mieux comprendre la raison profonde du titre de ce blog, je vous invite d’abord à regarder attentivement la vidéo qui illustre cet article.

Pour peu que vous ayez mis le son, elle sera éloquente.

Dans un village supposé être plutôt paisible, voire une incitation aux promenades champêtres, surgissent à intervalles réguliers, depuis plusieurs années maintenant, des véritables hordes de quads telles que celles que vous aurez pu voir et - surtout - entendre.

Qu’en penser, outre le fait que ces déferlements se produisent dans une rue de village en cul-de-sac qui leur est officiellement interdite par la présence à son entrée d’un panneau « Réservé aux riverains » à droite, et d’un autre panneau « Circulation locale », à gauche.

L’impression qui se dégage lors ces passages intempestifs est - si vous souhaitez mon avis et vous ne me le demanderiez pas que je vous le donnerais tout de même - de la violence.

Ce ne sont pas seulement la vitesse qu'ils maintiennent lors de leur passage, nonobstant la présence de maisons d'habitations voire même de piétons (pourtant dits, "usagers faibles") dans la rue, à quelques centimètres de leurs roues, ni le bruit assourdissant de leurs moteurs surdimensionnés, ni leur accoutrement digne des meilleurs films de guerre, mais aussi l'indifférence, voire le mépris qu'ils affichent à l'égard de leurs concitoyens.

L'on penserait moins à des amoureux de la Nature partis cueillir des champignons en écoutant le chant des oiseaux qu'à une colonne blindée !

Tenter de les interpeller pour entamer une quelconque discussion - comprendre "essayer de parlementer" - sur leur présence indésirable serait audacieux et franchement risqué, des expériences précédentes nous l'ayant démontré, que nous raconterons dans d'autres articles.

Mais pour en revenir donc à celui qui nous occupe, je ne vois pas à quoi comparer ces invasions, à part au débarquement de Normandie.

Sur des plages, vous vous souvenez ?

(à suivre)

Quoi de neuf à BOUSVAL ?
commentaires